Frédéric Schuster
CEA, France
Directeur du programme transdisciplinaire en science et ingénierie des matériaux au CEA, France
Depuis 2006, Frédéric Schuster est directeur du programme transdisciplinaire en science et ingénierie des matériaux au CEA. Il a auparavant occupé le poste de directeur adjoint de l'Institut des énergies renouvelables (CEA/Liten) de 2003 à 2006. En parallèle, il a initié et dirigé le programme européen Nanosafe sur la gestion des risques dans le domaine des nanotechnologies de 2005 à 2010 et a continué à développer une approche multidisciplinaire en partenariat avec le Canada, le Japon et les États-Unis sur cette question. Il a fondé la Conférence internationale NANOSAFE (tous les deux ans à Minatec, Grenoble, depuis 2008) sur la production et l'utilisation sûres des nanomatériaux. Il est également fondateur de la Chaire internationale IMPACT sur la découverte accélérée de matériaux et de procédés émergents à l'Institut national des sciences et technologies nucléaires et à l'Université Paris-Saclay. https://www.materials-impact-chair.org/. Il est également président des commissions fabrication additive et économie circulaire au sein de la Société française de métallurgie et des matériaux.
Depuis juin 2022, il est co-directeur (avec le CNRS) de l'initiative nationale française de découverte accélérée des matériaux, le programme national DIADEM (DIscovery Acceleration for the Deployment of Emerging Materials).
Frédéric Schuster est un expert international du CEA dans le domaine de la science et de l'ingénierie des matériaux et plus particulièrement de la technologie des surfaces. Pendant 8 ans, il a dirigé le laboratoire d'ingénierie des surfaces du CEA Grenoble. Avant son expérience au CEA, il a débuté sa carrière dans l'industrie en tant que responsable du département traitement de surface du groupe Arcelor-Mittal, où il a contribué à industrialiser les technologies PVD pour la fonctionnalisation des surfaces en acier.
Frédéric Schuster est diplômé de l'Institut National Polytechnique de Toulouse. Il a reçu un prix de l'Institut en 1990 pour ses travaux de doctorat sur la technologie MOCVD. Il a reçu le prix RIST (jeune chercheur) de la Société Française de Métallurgie et des Matériaux pour ses réalisations en matière de transfert technologique dans l'industrie. En 2018, il a reçu le Grand Prix de l'innovation technologique de la Société Française de l'Energie Nucléaire pour ses travaux sur les revêtements Hipims PVD pour les combustibles à meilleure tolérance aux accidents. Il est l'auteur de plusieurs brevets sur l'ingénierie des surfaces, les nanomatériaux et l'impression 3D et a publié de nombreux articles.